SAFARI A ONGUMA CAMP KALA EN NAMIBIE

Notre expérience safari à Onguma Camp Kala en Namibie

Camp Kala ne peut se résumer à un instant, une soirée, un safari. L’expérience y est si variée et si riche que nous allons vous conter une journée dans les murs de cette Olympe namibienne.

Difficile de trouver le sommeil lorsque votre instinct se réveille. Même les draps douillets et les coussins moelleux ne peuvent vous aider lorsque le roi de la savane habite votre nuit. Tout d’abord, la croyance que c’est un rêve, que nous nous sommes tirés de notre torpeur pour rien.

Puis, un second rugissement, puis un troisième, le bush prenait des allures de canyon et faisait résonner les feulements assourdissants.

Toute la troupe vagabondait entre nos chambres respectives, le prédateur originel était là, il se tenait à quelques pas de notre couche, rôdant dans la nuit à la recherche d’âmes vulnérables à ravir.

Nous nous levâmes, ouvrîmes nos rideaux afin de voir s’il nous était possible de discérner les esquisses des fauves.

Mais rien n’y fit, seuls leurs hurlements déchiraient la nuit, leurs ombres, quant à elles, se fondaient dans les ténèbres.

Nous patientâmes alors, alternant entre endormissement et réveil, harassés par ce fichu instinct qui tentait malgré lui de nous prévenir d’un danger imminent. Hé oui, notre instinct n’est pas encore 2.0…

Après cette courte nuit (ou longue selon l’angle avec lequel on la regarde), nous rejoignîmes le lobby pour y prendre notre café. Nous n’en crûmes pas nos yeux encore gonflés.

Autour du point d’eau, toute la troupe se tenait là, les 4 lionceaux, les 3 lionnes, les deux jeunes mâles, et le père spirituel, Scarface. Tous les auteurs de ce bourhaha nocturne étaient là pour nous accueillir et se révéler à nous.

Quel spectacle magique et inoubliable que ces lions nous ont offert. Mais le point d’eau n’avait pas ecnore révélé toutes ses surprises…

Rentrés de notre safari matinal à Etosha et repus de notre délicieux repas, nous regagnâmes nos quartiers luxueux afin de nous y reposer comme il se devait. Mais décidément, Camp Kala en avait après notre sommeil.

A peine nous étions-nous installés dans notre lit qu’un cortège animalier défila au point d’eau. Les oryx, les impalas, puis les girafes (14 girafes en une seule fois), un éléphant, et même un des deux rhinocéros blancs de la réserve.