QUAND PARTIR EN SAFARI EN AFRIQUE

Les températures

En ce qui concerne les températures, chaque pays possède ses propres extrêmes. De manière générale, les matinées et les soirées sont toujours fraîches, peu importe si vous voyagez en été ou en hiver. Comme vous partez en safari tôt le matin, nous vous conseillons vivement de vous munir de vêtements chauds. Ainsi, vous ne ferez pas les frais des basses températures de l’aube africaine.

Plus vous vous rendrez dans des contrées désertiques, comme la Namibie ou le Botswana, plus les nuits seront froides et les journées chaudes. Les mois de novembre à mars sont les plus chauds. Le mercure va ensuite gentiment chuter jusqu’à atteindre son niveau le plus bas aux alentours du mois de juillet. Ensuite, la chaleur gagnera à nouveau du terrain sur le froid et recommencera l’éternel cycle climatique africain.

Attention, il est à noter que durant les mois de juin, juillet, et août, les nuits sont particulièrement froides dans les zones arides. Le climat sec des déserts rend l’accumulation de la chaleur impossible. Il ne sera pas rare que les températures deviennent négatives en pleine nuit. A titre d’exemple, nous avons vécu des nuits à -8 degrés dans le désert du Kalahari début août. De quoi faire frissonner les moins frileux d’entre vous.

La journée, les températures suivront le même cycle, les plus agréables d’entre elles se situant en même temps que les nuits les plus froides. En règle générale, de jour, le thermomètre ne devrait que très rarement afficher une température inférieure à 20 degrés. De quoi profiter pleinement de vos journées.

Les paysages

Pour une fois, voici un règle immuable. Exception faite des différences de paysages entre les pays, tous réagissent de la même façon aux cycles de la météo. Lorsque le climat est sec, la végétation est clairsemée, la terre dure, les feuilles des arbres deviennent ternes et, pour certaines, tombent. Le ciel sera généralement ensoleillé et les nuages rares.

L’avantage principal de ce phénomène est qu’il facilitera vos observations animalières. En effet, les animaux ne peuvent plus se cacher ni dans les herbes hautes, ni derrière d’épais feuillages. Par conséquent, les repérer au loin sera bien plus aisé et lorsque vous les aurez trouvés, vous pourrez les observer plus longtemps.

Toutefois, pour les amoureux de la couleur et de la photographie, le décor sera terne. Pas de feuilles vertes ni de fleurs colorées, que du jaune et de la sécheresse pour dresser le cadre de vos images.

C’est ma fois le prix à payer pour pour jouir du meilleur moment pour observer les animaux sauvages.

Petite exception pour la photographie : les lumières. Lors de la période sèche, les levers et couchers de soleil seront incandescents. Les matinées et soirées vous feront don de la fameuse « heure dorée » qui transforme n’importe quel instant banal en un rêve visuel éveillé.

Lorsque le climat est humide, c’est tout l’inverse. La végétation est dense, les arbres sont en fleurs, et les herbes recouvrent le bush d’un haut tapis vert.

Vous l’avez compris, il sera alors bien plus compliqué de dénicher la faune et lorsque vous apercevrez un animal, il pourra décider n’importe quand de disparaître à tout jamais.

Le temps sera plus couvert, réduisant la beauté et l’intensité des lumières. Toutefois, les couleurs du décor rendront vos photos éclatantes de nuances et chaque rencontre animalière aura des airs de jardin d’Eden.

Il est également à noter que les conditions des pistes et des routes seront moins bonnes lors de la saison des pluies. Les cours d’eau et rivières sont plus hauts et la végétation plus luxuriante limitant ainsi l’étendue des déplacements des véhicules. Ainsi, vous pourrez faire face à un lion traversant un petit cours d’eau et vous laissant bredouille sur l’autre berge en janvier alors que vous auriez pu le suivre en septembre.